On dit que les poètes aiment se cacher dans des lieux éloignés de toute civilisation et que leur désespoir leur permet de noircir des centaines de pages d'encres baigné de larmes. Ce serait mentir de dire que cela n'existe plus ; mais soyons franc, aujourd'hui, les poètes sont des gens comme les autres qui laissent parler leurs cœurs. Cette galerie est un petit échantillon de mes poèmes, qu'ils soient bon ou mauvais. Mais ça, c'est à vous d'en juger.

Moi j’attends toujours les échantillons. :c

Embrigadée dans ma vie et dans des occupations diverses et variés en plus de travailler pour que ce forum soit un lieu accueillant, je n'ai guère eu le temps de me sur cette petite galerie. Néanmoins, je pense qu'il est temps de la remplir. Je vais essayer dans ajouter deux ou trois par semaine, pour vous laissez le temps de lire à votre rythme. Certains poèmes seront vieux, d'autres très récents, mais ils sont tous de moi.

Bonne lecture ! N'hésiter pas à laisser un petit commentaire si ça vous plait :3

Les cauchemars ne peuvent pas être heureux.

Comme si le ciel devenait lourd,
A force que tu portes ton calvaire ;
Tu n'as jamais rien demander pour
Subir ça sans rien faire.
Tu es impuissante.
Non pas parce que tu n’as pas les armes
Ou que tu es trop innocente,
C'est juste que tu ne veux pas de drame.
Comme une mère sacrifié
Pour sauver ses petits
Tu te laisses marcher sur les pieds
Pour les protéger contre lui.
Tu es leur grande sœur
Mais tu trouves que tu n'en fais pas assez.
Au fond de ton cœur
Tu voudrais leur permettre de s'échapper.
Ce n'est pas forcément ton rôle
D'affronter ce débris
Mais ta mère essaye de voir ça comme si c'était drôle
Et ne fais qu'esquisser un sourire soumis.
Tu es adulte maintenant,
Tu as encore plus de mal à accepter
Que ce beau père qui maltraite ceux que tu aimes tant
Est celui qui tiens ta vie dans le tourment.
Tu ne t'en fais pas pour toi,
Mais plutôt pour eux
Tu vois souvent la fin de cette histoire sans loi ;
Les cauchemars ne peuvent pas être heureux.
Il essaye de s'imposer
Comme le roi de son territoire
Mais ses règles féodales sont dépassées
Les femmes et les enfants ont des droits, pas que des devoirs.
Tu n'aimes pas être sa propriété
Lui appartenir tel une action mise en bourse
Qu'il peut manipuler et jeter,
Et en cas de rébellion, demander qu'on le rembourse.
Il fait le fière avec sa force et sa grande gueule
Mais toi, tu sais qu'il n'est rien
Il ne sait pas ce qu'est l'amour, il est le seule
A croire que la reconnaissance est le plus beau des biens.
L'amour n'a pas d'objet,
Il se partage, se donne et se renie
Il pense que toi, chacun de tes mots sont un rejet
Mais en réalité tu ne la jamais admis.
Cette endroit est censé être ta maison
Mais ce mot rime maintenant avec prison.
Tu voudrais tant que ce soit lui qui soit derrière les barreaux,
Mais en réalité c'est toi qui est enfermé dans ta peau

Car tu devras toujours vivre avec son poids sur les épaules.

Merci beaucoup Louha TT Ton petit commentaire m'a fait extrêmement plaisir. Ta présence sera toujours utile, parce que tu seras là. Je suis heureuse de savoir que tu me soutiens et j'ai hâte de te revoir bientôt. Je posterais souvent des poèmes ici, au plaisir de revoir passer ton museau dans les environs ;)

Tu sais déjà ce que j'en pense. c:
(Viens dans mon 9m carré, je t'installerai une carpette rembourréééée ♫) /OUT/

On en veut plus \ô/ !

Comme promis, voici d'autres poèmes, sur des thèmes diverses et variés. J'espère que cela vous plaira, n'hésiter pas à mettre des commentaires. Je suis vous suis très reconnaissante de me lire, merci :3

Elisabeth :

                     
Au détour d’un chemin
Où le destin
Nous a oublié,
Nous pouvons rêver.
Les fleurs
De nos cœurs
Ont poussées,
De nouveaux boutons ont germés.
Le temps passe
Est-ce que tu te lasses
De nos retrouvailles
Et de nos batailles ?
Chacune sa vie,
Chacune réunie,
Malgré nos différences.
La chance
Semble nous sourire
Mais il faut déjà partir,
La nature et le temps
Nous rattraperons sûrement.
Alors tu redeviendras fleur
Et moi le cœur
Lourd
Je partirai, enclenchant le compte à rebours
Pour attendre impatiemment
Le retour du printemps.

Berceuse


J'entends mon cri
Comme une douce mélodie,
Je ne sais pas si c'est la fin
Ou si c'est le début d'un nouveau refrain.

Tu m'as souvent chuchoté ton nom
Et je t'ai souvent renié,
J'ai voulu à chaque fois pour de bon
Écouter la chanson que tu fredonnais.  

Mais quand j'approchais mes écouteurs
La ballade était déjà finit.
J'ai alors essayé de connaître par cœur
Les paroles de la berceuse que tu ne m'as jamais apprit.

Aujourd'hui c'est à mon tour
De bercer par mes paroles
Et toujours
Je laisserait ma voix la guider dans son envol.

Une berceuse, c'est ce que j'aurais voulut maman,
Pour croire que tu voulais protéger mes rêves.
Une berceuse, c'est ce que je chanterais à mon enfant,
Celui qui naîtra entre ces notes brèves.

Une berceuse est douce, mais pas silencieuse
J'essayerais d'être une mère présente pour ce nouveau née
Pour moi cette petite fille précieuse
Mérite la plus belle des chansons chantés.

Tandis que je la bercerais dans mes bras,
J'oublierais tous mes tracas.
Je lui chanterais de douces mélopées
Et un jour, ce sera elle qui finira les couplets.

Voici un petit réapprovisionnement, ça faisait longtemps. J'espère que les gens qui passent par ici prennent du plaisir à me lire. Et même si ce n'est pas le cas, moi ça me plait de partager ça. D'ailleurs, je pense peut-être innover la galerie, proposer un peu plus que des poèmes... Je vous laisse sur ce petit suspense, bonne lecture ;)

Enfance

Campagnes et champs.
Mes pieds
Nus et déchaussés
Couraient sans s’arrêter
Dans les champs de blés
Suivant le vent.

Je m’arrêtai.
Je grimpe
Dans les arbres
Comme si je montais les marches de marbre
Du mont Olympe
Comme si on m’attendait.

Je suis montée
Plus haut
Sur les branches éparpillées
Pour voir le beau
De la Terre
Toute entière.

Après avoir vue
Je suis descendue
Et me dirigeant
Vers le portique branlant
Je courais,
Mon cœur battait.

Puis je m’assis
Sur le bois poli
Et je me balança
Sur la balançoire, du cotés où le vent m’emporta
Me dirigeant vers les cieux
Ah ! Quels moments heureux !

Honte

Entre deux murs,
Besoin d’air pur.
Mais la honte prend toute la place
Sans laisser de trace.

Honte de moi,
Honte de ça,
Honte de ce que j’ai fait,
Honte qui ressemblerait

A une prise de conscience,
A une audience
Contre moi-même.
Qui aime

Se remettre en question ?
A quoi bon ?
Dirait certain
Mais moi je sais bien

Que je ne peux m’en empêcher.
Habituée
A porter
Les fautes que les autres m’ont abandonnées

Je prends tout sur moi.
Tout est comme ça
Entre deux murs
Sans futur.

L'Hymne média

Entre les murs
Volent les pensées
Jamais ne dure
Le silence désemparé.

A chaque vibrations
Nos corps s'éveillent,
Sortant de leurs prisons
En lisant des mails.

Liées par des câbles
Et un sacré réseau,
Nos sentiments implacables
Passent par les mots.

Ne nous laissant
Aucune minutes de répit,
Nos coeurs hésitants
Fuient l'absence comme l'agonie.

Passé le délai,
Quand le message n'est pas là ;
Le vide nous semble parfait
Pour décrire notre vie sans joie

Lorsque l'écran devient noir.
Tes peines m'échappent,
Je ne peux plus rien voir
Si dans l'immédiat mon ciel ne se drape

De tes caractères criant mon nom.

C'est très joli !

J'ai moi-même écrit un poème, au moment où mon roleplay balbutiait encore, mais avec un peu de recherche, je dois pouvoir le trouver... Bon bien sûr, il ne sera certainement pas aussi beau. Je suis soufflé :q