« voilà ce que je suis »
« La violence ne résous rien, ainsi je me battrais sans jamais utiliser d'arme, seul ce bout de bois sera mon moyen de défense. »

Almen à vécut assez longtemps pour avoir fait son jugement, il était autrefois libre, il finit dans les mines, esclave d'une douce famille puis d'un sadique et fini par fuir. La crainte le gouverne, tout comme les doutes, il se demande sans cesse qui aurait pu tuer son second maître, pourquoi son troisième l'accuse-t'il, mais jamais devant les forces de l'ordre, veut-il le tuer ou non? Almen ne sait jamais, alors il reste discret. Ce passé tortuaire avait changé le jeune étalon, plus fugace, il avait perdu confiance en cette race humaine qu'il aidait autrefois, il a peur, devenant claustrophobe, , il n'ose plus rien, une seule idée en tête, retrouver cette jument et trouver un nouvel Eden, un lieu où galoper n'est pas un crime. On le voit souvent mal, puisqu'il est hybride, cependant, il ne cherche pas à changer les gens, il se contente de dormir dans son coin et fuir du mieux qu'il peut, puisque maintenant, il est hors la loi. Il sait qu'au fond il sera de nouveau accusé d'être un assassin, il sait qu'il est incapable de prouver l'inverse, sa voix seule n'a aucune force. Mais il ne résigne pas, il cherche un endroit où voyager.


Quand il était jeune, Almen était libre, il vivait dans une famille, ils pouvaient paisiblement galoper sur la plaine, il n'avait pas le soucis des humains, car ils les évitaient. Ils savaient que cette race était dangereuse et que les hybrides s'en approchant finissent souvent esclaves. Cette famille ne s'en approchaient jamais, mais ne les reniaient pas pour autant, s'ils croisaient un humain, ils l'aidaient, même si celui-ci les insultaient, frappaient, ils avaient le coeur à pardonner. Ils vivaient dans des contrées loin de la grande populace, depuis des générations, leur présence ne dérangeaient personne, ils fertilisaient la terre et vivaient de fruits, légumes et plantes qu'ils trouvaient. Cette famille s'entendaient très bien avec leur voisin. Almen n'a pas connu cet Eden, il est né bien trop tard, il se contentait d'écouter ce qu'on lui racontait.

Mais le désir humain était plus fort. Des hybrides forts, capables de traîner de lourdes charges, voilà ce qu'il fallait à la mine. Cette famille souffrait alors, Almen tout comme sa famille fut capturée, les plus robustes envoyés à la mine, les autres envoyés dans cette fausse ville, Almen avait une jeune jument, connue pour sa douceur, il l'aimait tellement fort et ne la revue plus jamais. Almen ne dura pas longtemps à la Mine, ses sabots souffraient, il arrivait de moins en moins à déplacer les charges, un manque a gagné en bénéfice. Il finit ré-vendu, auprès d'un particulier qui souhaitait s'en servir d'aide pour son fils, pas qu'il n'avait pas confiance envers les dragons et vrais animaux, mais il préférait un être capable de bien réagir dans de bonne situation, et puis si Almen obéissait, il lui rendrait des services. Il lui fit poser dès son arrivée des fers et soigna ses sabots.

Almen avait peur, les humains l'effrayaient, et au fond il se résigna à obéir à cet humain. Les années passèrent et la confiance de l'homme envers la bête arriva, les chaînes disparurent, il pouvait manger en leur présence, parler, ouvrir les yeux, Almen était correctement traité, mais il lui manquait quelque chose et il le savait. Le jeune fils autrefois aveugle est devenu un homme, maintenant le maître du pauvre cheval, et un soir il lui demanda la chose la plus chère à son coeur, Almen ne su pas répondre ce soir-là. Le jour qui suivi, cet homme décéda, personne ne su comment, pas même Almen, son corps ne fut jamais retrouvé, la seule chose dont Almen se souvenait était qu'il avait perdu connaissance, en se réveillant il était couvert de sang, et cet humain, cet humain. Almen fut vendu à cet humain dont le visage était familier, celui-ci le menaçait sans cesse, il disait qu'Almen avait tué son maître et qu'il n'hésiterait pas à le dire, Almen avait peur, peur de mourir.

Le temps passa, la torture continuait, son ancienne vie lui manquait et elle, elle, c'est à ce moment-là, lorsque le fouet cognait Almen de nouveau, il se souvint la chose la plus chère à ses yeux. Almen réussi à s'enfuir, un coup de sabot dans un mur, sur l'humain, sur la porte et l'étalon était à galoper le plus vite possible vers cette liberté. Épuisé, il laissait des traces derrières lui, ses sabots lui faisaient mal, les tortures le brûlaient, les souvenirs le rendaient agonisant, mais il devait continuer, pour la liberté, pour la retrouver, car il est un des étalons qui n'avaient jamais été domestiqué.

« ce qu'il faut savoir sur moi »
les petits détails font toute la différence
Possédez-vous un familier ou une monture ? Une petite gerbille, il ne n'a considère pas comme un familier, mais comme une amie, si on la touche il peut devenir très méchant.

Quelle est votre situation actuelle ? Actuellement il vient de quitter son ancien maître, il est en fuite, se cache au maximum qu'il puisse, par crainte d'être de nouveau rendu esclave.

Quelle est votre position par rapport à la religion ? Almen n'a pas de réelles croyances, il se contente de croire ce qu'on puis lui raconter et obéir sagement. L'un de ses maîtres lui avaient alors fait les prouesses de Eldalótë bien qu'il soit un dieu elfique, ce nom est resté dans la mémoire d'Almen.

Que pensez-vous de l'exploration des Contrées Sauvages ? Almen à beau avoir par moment peur, il aime voyager, il rêverait découvrir ce qui se cache derrière ces contrées.

Quel est votre rapport vis-à-vis des dragons ? Il n'en a jamais rencontré, et l'idée d'en croiser ne lui tente pas non plus.