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 Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok

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Dragnis
Ojûn Matto Ta Waci
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MessageSujet: Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok   Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok 660830Image55Ven 7 Fév - 19:17

Ces dernières aventures à Aratos ne l'avaient pas réellement enchantée. Mais la petite demoiselle ne s'était toujours pas décidé à quitter la ville, du moins pas dans l'immédiat. Elle comptait bien profiter de l'endroit pour y chercher quelques informations.

Elle n'était pas du genre à demander l'avis de ces pauvres êtres du monde d'En-Bas. La Dragnis, étant en général, bien au-delà de leurs connaissances sur le monde qui les entourait. Les magies qui se prélassaient dans les terres, les dragons, la nature. Evidemment, elle n'entendait pas par connaissance sur le monde, ce qui concernait les organisations élaborées par toutes ces populations, dans le but d'avoir une vague cohérence. Tout ceci, Ojûn n'y voyait jusqu'à présent, aucun intérêt. Leurs questions existentielles ne l'atteignait aucunement. Et elle était loin de se douter que cela changerait petit à petit, au fil des rencontres. Et qu'ainsi, peut-être, se rapprocherait-elle un peu plus efficacement de son but premier : trouver l'Âme-Soeur, qui rendrait à son être tous ses pouvoirs.

Mais voilà qu'au milieu de la forêt, elle avait rencontré quelqu'un, il y a de ça déjà un certain moment. Un étranger, à l'étrange apprance, froide et tranchante comme la glace des montagnes. Ojûn se disait que s'il était une créature mythique, son souffle recouvrirait les montagnes sous un manteau blanc, tellement il évoquait l'irréalité des paysages nordiques. Elle n'avait jamais connu son nom. Ne le reverrait peut-être jamais. Mais en elle, s'était gravé l'image de ce cavalier atypique, enveloppé dans ses beaux atours, autour duquel dansaient les volutes de brume. De cet étranger, elle n'avait gardé qu'un souvenir tangible. Souvenir venu des terres humides, dont l'émergeance soudaine restait un mystère. L'étranger n'y était en rien responsable. Ou peut-être pas. Elle se souvenait juste que c'était suite à leur rencontre que ceci lui était subitement apparu.

Un souvenir dont elle ignorait les pouvoirs. Dans ses mains, la Dragnis avait senti les ondes lui traverser le corps, des crépitements sur lesquels il fallait qu'elle se concentre pour les percevoir. Peut-être aurait-elle pu identifier les sources et les tenants et aboutissants de ce qui émanait de cet objet. Si elle n'avait pas perdu ses pouvoirs. L'importance des effets ed la punition variait. Parfois, certains revenaient, comme de vieux sursauts nerveux dans le cadavre frais du guerrier. C'était utile, jusque là s'était toujours manifesté à temps ce qui lui permettait de ne jamais être blessée. Mais là, rien ne viendrait, elle le savait. Alors, la demoiselle aux longs cheveux tressés se résignait à demander conseil à l'une de ces pauvres âmes. Peut-être sous-estimait-elle leurs compétences. Peut-être devait-elle commencer à porter sur ces êtres vivants, un regard bien moins hautain. Pour l'instant, ce n'était pas la voie qu'elle comptait emprunter dans l'immédiat.

Les rues s'élargissaient, dans l'unique but de faire couler en elles bien plus de monde. En effet, la populace, bruyante, faisait claquer nombre de souliers sur les pavés irréguliers des avenues. Le quartier des étals était toujours très animé. Des odeurs multiples se chevauchaient, tandis que des cris se mélangeaient avec brutalité les uns aux autres, rendant le tout plutôt étouffant. Ojûn, de petite taille, essayait tant bien que mal de se faufiler entre les sacs de jute portés sur les dos musclés, les grosses charettes, les dragons mugissants, et tous ces grands humains ! Pourquoi devaient-ils être tous aussi grands ?

Elle arivvait tant bien que mal à essayer de comprendre les vieu panneaux de bois humides et vermoulus sur lesquels on gravait grossièrement le principal objet de commerce des étals. Tous ces dessins grossiers, vraiment.  Elle soupirait, exaspérée.
Puis, elle trouvait ce qui ressemblait vaguement à ce que l'on appelle enclume. Bien. Dans une grande ville pareille, avec un si grand atelier, celui qui se trouvait là devait bien avoir un large panel de connaissances. Elle l'espérait. Ojûn n'avait plus la patience pour se confrontrer à un idiot bourru.  

C'est donc par bousculades mécontentes et irritées qu'Ojûn pénétrait dans l'antre chaude des forges, se glissant sous les lettres gravées qui annonçaient l'endroit comme Fer de Lance.

Instinctivement, sans détournements, elle se dirigeait d'un pas décidé vers celui qui, non pas par sa taille, mais par son aura, semblait être celui qui dirigeait. Et dans ses petites mains , elle serrait le fourreau de cuir usé jusqu'à s'en faire blanchir les phalanges.

"Excusez-moi ? Seriez-vous Maîter Forgeron ? J'ai besoin d'un avis."

Le visage ferme et décidé, le regard enflammé par les reflets rouges exercés par les forges dans ses iris dorés, Ojûn se tenait droite face à l'homme. D'un geste sec, elle saisissait le manche du poignard, et en dénudait la lame. Elle ne semblait pas plus anormale qu'une autre, même si l'apparence était quelque originale.

"J'aimerai connaitre le potentiel réel de cette lame."

Elle se demandait si, pour ce qui touchait aux arcanes, elle n'aurait pas, en réalité, du s'adresser à un mage quelconque. Elle verrait bien.


Dernière édition par Ojûn Matto Ta Waci le Jeu 20 Fév - 19:21, édité 1 fois

Sang-mêlé
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MessageSujet: Re: Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok   Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok 660830Image55Ven 7 Fév - 20:58

La journée à la forge était pour lui tout ce qu'il y a de plus normale. Taurok battait le fer, seul, dans son atelier, accompagné par la braise de sa passion et par la flamme de son fourneau. Le marteau cognait, encore et encore, et les étincelles jaillissaient de la pièce d'acier qui, plus tard, formerait une lame. Il possédait rapidité et expertise, et son travail était un art qu'il affinait et diversifiait chaque jour. Le silence était fréquemment ponctué par les claquements des coups, au rythme régulier où il battait l'acier. Il réalisait à ce moment la une épée... Il imaginait déjà un chevalier lui acheter cette épée, et remarquer son travail. Il imaginait enfin qu'on le remarque pour ce qu'il pouvait réellement être : un maître artisan.

La journée battait son plein, et à un moment la pluie montra le bout de son nez. Mais juste alors que les premières gouttes tombaient, une personne d'une assez petite taille pénétra dans son atelier. Elle était apparemment loin d'être une simple humaine, mais elle semblait déterminée. Elle ignorait ce qu'il pouvait y avoir autour d'elle et c'était apparemment lui qu'elle venait voir. Taurok l'avait comprit, et il lâchait alors sa tenaille et déposait soigneusement son marteau, se tournant vers elle en soufflant un bon coup, faisant une pause dans son travail.

Elle venait ainsi lui poser une question, fort étrange. Elle voulait connaître le potentiel d'une arme, visiblement une dague, du premier coup d'œil reconnaissable comme étant faite d'acier Damassé. Une belle pièce, de vue, mais il fallait encore sonder la pureté de ce métal et ses propriétés.


« Le potentiel réel... ? Faites moi voir ça. »

Le forgeron saisit alors délicatement la lame et déganta sa main droite, déposant ses doigts contre le métal. Glissant sa main dessus avec lenteur et concentration, il ferma les yeux l'espace de quelques secondes. Il ressentait tout... La pureté du métal, ses propriétés, ce qui le composait... Mais il y avait autre chose. Quelque chose vibrait différemment : c'était de la magie. Ce métal était animé par autre chose que de la matière, et un pouvoir caché était contenu dans cette arme. Il lui rendit ainsi l'arme, déposant le manche dans sa main, la regardant après avoir sondé un peu plus le métal pour identifier le pouvoir contenu en son sein.

« En outre que c'est une dague d'acier damassé d'excellente facture, cette dague est magique. Je ne peux pas avoir de certitude, mais je dirais qu'elle peut traverser les ombres et les reflets pour blesser le propriétaire de cette projection. Pas avec autant d'efficacité, bien sûr, mais je dirais que celui qui a forgé et enchanté cette arme était talentueux. Vraiment talentueux »

Il avait un don pour identifier un objet et tout ce qui le composait, que ce soit la vibration physique, ou sa résonance magique. C'était comme un talent naturel chez lui, quelque chose qu'il exploitait pour accroître encore ses capacités créatives. Reprenant soigneusement son gant et le remettant à sa main droite, il attendit de voir ce que son analyse provoquerait chez cette drôle de petite personne.

Dragnis
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MessageSujet: Re: Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok   Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok 660830Image55Ven 7 Fév - 21:54

Un bruit lui avait fait tourner la tête un bref instant. La pluie, battait le sol sans aucun scrupule. Une averse surprise qui se déchainait sur les rues, et qui poussait les badeaux à vite trouver de quoi s'abriter, et qui rempliraient les tavernes jusqu'à faire craquer les vieilles boiseries. Ojûn n'aimait la pluie que lorsqu'elle se trouvait en dehors des cités. Dans les villes, la pluie était souvent la douce compagne préférée des voleurs et truands, faisant d'elle une douce couverture d'anonymat.

La petite demoiselle aux yeux dorés avait peut-être hésité une demi seconde, avant de tendre la lame au grand homme. Visiblement, il ne prenait même pas la peine de répondre et considérait que l'on devait tous le percevoir comme étant le Maître de cet endroit. Soit. Elle ravalait sa salive, tout en gardant son regard fixé sur lui. Ses doigts s'agitaient avec agilité le long de la lame, et Ojûn était de nouveau étonnée par la musculature que certains hommes pouvaient développer. Un simple "Oh" avait ponctué la découverte. Quelle drôle de lame.

Elle se demandait ce qu'il se passerait si...Elle hésitait. Avant, il lui fallait vérifier. Vérifier si à ce moment même, elle ne serait pas réellement blessée. La Dragnis piquait son index avec la pointe aiguisée de la lame. Immédiatement, une écaille s'y formait, rigide et verte comme une pierre précieuse usée par le temps.

Bien. Ojûn espérait juste que l'autre ne pose pas trop de questions. Au pire, elle se justiferait en se disant dotée d'un pouvoir quelconque. Elle adressait un petit sourire poli à l'artisan dont le nom lui était inconnu. Puis la demoiselle aux longs cheveux argentés errait dans la pièce, à la recherche d'une lumière propice à son expérience.

"Donc...Vous voulez dire que...Si je plante le couteau dans l'ombre, je couperai la chair du propriétaire à l'endroit où l'ombre a été touché, hein..."


Dansante, elle tournait autour des enclumes et matériaux entreposés là, cherchait quelque chose et pouvait avoir l'air étrange aux yeux du forgeron, mais cela lui importait peu. Finalement, les lumières orangées lui donnaient ce qu'elle désirait. Accroupie, elle se retournait vers le forgeron.

"Ne vous inquiétez pas. Je vérifie votre théorie."

Elle lui accordait un autre sourire. Bizarrement, les feux l'avaient rendue plus calme, et plus douce que lorsqu'elle était arrivée.

Ses pas l'avaient amenées près de l'entrée, et elle entendait toujours la pluie gronder, et mener jusqu'à elle les odeurs sales de la ville. D'un mouvement ample, elle tendait son bras gauche, jusqu'à ce qu'il forme une ombre nette sur le sol et le meuble près duquel elle était. Puis, elle plantait sèchement la lame dans le bois tendre. Même si elle avait été un peu stressée, elle était rassurée de voir sur son avant-bras se former, de manière indolore, quelques épaisses écailles, dans un bruit de feuilles mortes. Tout en se redressant, Ojûn retirait la lame plantée.

"Désolée pour votre meuble. Vous aviez raison, bravo."

Il n'était pas si mauvais, pour un d'En-Bas. Elle lui accordait ce petit mérite. Son petit ménage, la pluie qui grondait, tout ceci avait laissé se glisser une souris. Cruelle souris, armée d'une dague également.

La surprise lui avait fait lâcher sa propre arme, et si Ojûn le regrettait, c'était non pas parce qu'elle craignait pour sa vie, mais bien parce qu'elle aurait réellement souhaité corriger ce malfrat venu de nul part. L'homme n'était pas bien grand, mais il était costaud. Il puait la bière mélangée à l'humidité d'une averse fraichement tombée sur la tête. Elle sentait les odeurs de pisse lui remonter jusqu'au nez, et ça l'écoeurait. La main qui s'était brutalement glissée sur sa bouche pour lui tirer la tête en arrière la répugnait. Le corps mouillé contre lequel elle était plaquée l'écoeurait. Elle avait envie de vomir, et ce n'était pas parce qu'une lame se trouvait collée contre sa gorge.

"Alors, c'toi la p'tit' Dragnis qui trainait l'aut' jour avec le singe, ein?"

Il haletait, léchait ses lèvres trop sèches et émettait des bruits tout à fait ignobles. Alors que l'inconnu lui tordait presque le coup, et qu'elle n'avait comme expression qu'un air lassé, le truand de bas étages s'adressait au propriétaire des lieux.

"Toi, t'vas rester gentiment là où t'es, pi's tu vas gentiment m'laisser r'partir 'vec la p'tit' dame, j'ai deux trois bricol' à régler 'vec elle, ein ? Pi's t'veux pas d'ennuis avec mes copains, alor' t'fais ton boulot, et t'as rien vu, pigé ?"


Déjà, il commençait à se reculer. Ojûn aurait préféré qu'il lui tranche la gorge. Au moins, ça, ça ne lui fairait rien. Elle maudissait l'hybride qui avait été si peu crédible. Et ce qu'elle gardait de secret se répondait comme un feu sur les toits des chaumières.

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MessageSujet: Re: Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok   Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok 660830Image55Sam 8 Fév - 9:27

Lorsqu'il la vit marauder un peu, chercher, et enfin s'arrêter pour planter la dague dans sa propre ombre, il était d'abord intrigué. Puis il vit des écailles sur son bras... Son soupçon sur sa nature s'épaississait : c'était peut-être une Dragnis, auquel cas ça ne changeait rien, en fait. Mais après cela, il vit alors un homme attraper cette jeune femme et plaquer sa main dégoûtante contre sa bouche. C'était désormais sûr : à ses dires, c'était une Dragnis. À la fois Fascinant mais pas non plus révolutionnaire, le Forgeron l'écouta, mais alors qu'il commençait à déblatérer ses dires, Taurok avait discrètement empoigné un couteau de jet sur une étagère.

Le bandit était ivre : il n'allait pas être très alerte. Le forgeron s'approchait lentement, et alors de sa voix stricte et vindicative, il parla en fixant le truand de bas-étage dans les yeux


« Premièrement, ça ne se fait pas. Empoigner mes clients comme ça et les trainer avec tes mains puantes, c'est répugnant. Deuxièmement, c'est une Dragnis faisant l'effort de se mêler un peu aux humains, et tu lui donnes un exemple charmant d'humanité, bravo à toi. Et dernièrement... Attrape ! »

Il jeta alors le couteau sur sa main qui tenait la dague, avec force. Il se planta dans son revers et lui fit lâcher son arme alors qu'un hurlement perçant sortit de sa gorge... Taurok empoigna son marteau à sa ceinture alors que le voleur était hébété par la douleur, ayant lâché sa proie. Un coup de marteau aux côtes le propulsa au sol, alors qu'il finit assommé par un fracas de sa tête contre le sol. L'artisan reposa soigneusement son marteau sur le côté et entreprit d'enchaîner l'ivrogne, avant de se retourner vers la jeune femme, refermant la porte et fermant à clé l'épais cadenas qui la maintenant ainsi

« Désolé, lorsque la pluie se lève, le quartier devient extrêmement mal famé... Ça sera plus sûr lorsqu'elle se sera levée... Vous n'avez rien, j'espère ? »

Il ouvrit une porte adjacente, qui menait vers une sorte de salle plus conviviale, visiblement l'endroit où il vivait était dans son atelier, sous la forme d'une salle à manger et d'une chambre

« Au fait, je suis Taurok. Le temps que la pluie se dissipe... Vous voudrez peut-être manger un peu ? Pour me faire pardonner de cet incident. »

Il avait l'air plus fin qu'un humain normal. Au fond, quelque chose de plus raffiné était visible. Bien que c'était discret, quelques traits pouvaient trahir sa nature de demi-elfe pour un œil perspicace. Le forgeron se dégantait, mais gardait toujours son épais manteau rouge; c'était une question d'habitude... Jamais il ne se sentait à l'aise en société en étant habillé léger. C'était comme une carapace, une armure protégeant ce qu'il était, une façade...

Dragnis
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MessageSujet: Re: Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok   Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok 660830Image55Mar 11 Fév - 1:17

Ojûn avait regardé la scène sans broncher. Maintenant, elle se demandait toujours si d'entrer ici avait été une bonne idée.

Finalement, elle se releva après les bousculades diverses qui avaient suivies l'agression. Silencieusement, elle s'était reculée pour laisser le forgeron faire. Il lui importait peu de savoir ce qu'allait devenir l'étranger, finalement.  Instinctivement, elle passait sa petite main fine sur sa gorge  lorsque l'artisan lui demandait comment elle se sentait. Plutôt bien, on pouvait le dire. Heureuse de ne pas avoir été trainée dans des endroits sordides, pour des histoires bien plus sombres encore.

"Bien. Merci."

Son ton était plutôt calme, et sans vraiment le vouloir, peut-être un peu trop sec. Elle ne ressentait pas vraiment ce que les humains semblaient exprimer à longueur de temps, ces émotions vives d'affection qui donne la larme à l'oeil pour le premier venu.

Ojûn ne craignait plus celui qui se retrouvait à présent enchaîné. Mais l'idée de partir de l'endroit n'était pas déplaisante, et quand elle fut proposée, c'est assez directement qu'elle se dirigeait vers là où elle était invitée.  Il y faisait un peu moins étouffant. Toujours silencieuse, sans vraiment aucune raison, la petite Dragnis se laissait guider. Elle n'aimait de toute façon pas les pluies torrentielles, et savait qu'elle n'apprécierait guère de devoir à nouveau se trouver un endroit pour y faire sécher les vêtements.
Pendant un instant, la demoiselle faisait vagabonder son regard sur ce qui l'entourait. C'était mignon. Simplet. Et sûrement confortable. Puis, elle reportait son attention sur la main dégantée. Oh. Devait-elle la lui serrer, comme une sorte de politesse ? Bon et bien.

Dans une attitude de pourquoi pas, avec un regard un peu surpris, avait sensiblement haussé les épaules, pour finalement tendre sa propre main. Mais une fois le geste fait, elle se rendait compte que son vis à vis n'avait fait qu'enlever son gant. Et espérait qu'il ne manquerait pas de répondre à ce geste, qu'elle avait finalement engagé par elle-même. Sotte.

"Euh. Ojûn."

Les premiers contacts n'étaient pas son fort, surtout lorsqu'ils se présentaient comme plutôt amicaux, voire jusqu'à inclure une certaine reconnaissance. Quand il s'agissait de se fâcher, il n'y avait aucun soucis avec, elle savait faire.

"Je. Oui, pourquoi pas."

L'enthousiasme n'était pas non plus sa vraie qualité. Elle sentait qu'il lui fallait se détendre un peu et y mettre de la bonne volonté.

"Encore merci. C'était...Gentil, je suppose. Et pour la dague, aussi."

En regardant son bras, elle remarquait soudainement qu'elle saignait. Très légèrement. Une petite perle, qui avait roulé le long de son bras, et sûrement laissé au sol une ou deux gouttes sombres. Ojûn le fixait tout en essayant de garder son calme, et en cherchant à refouler au plus profond de son être l'envie soudaine de pleurer, jusqu'à en devenir aveugle.  La Dragnis inspirait profondément, la gorge pincée.

"Je vais peut-être encore abuser de votre hospitalité...Auriez-vous un petit morceau d'étoffe dont vous n'avez plus l'utilité ?"

Elle refusait de garder sur ses vêtements son propre sang. Elle essuierait la plaie, et ce s
erait tout.

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MessageSujet: Re: Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok   Au Fer de Lance, on y pose des questions. ~Taurok 660830Image55

 

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